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Executive MBA : un tremplin pour votre évolution professionnelle – Interview croisée avec Catherine Demangeot et Véronique Jung

Parmi ses nombreux programmes, l’IÉSEG propose l’Executive MBA, sur son campus de Paris, qui s’adresse aux professionnels souhaitant faire avancer leur carrière en acquérant des compétences et un savoir-faire pour impulser une performance durable dans leurs organisations. Nous avons interrogé Catherine Demangeot, Co-directrice académique de l’Executive MBA pour en apprendre plus sur ce programme, et Véronique Jung, diplômée de l’Executive MBA en 2017 afin qu’elle nous partage son retour d’expérience.

Véronique – pourquoi avez-vous fait un Executive MBA et comment s’est-il inscrit dans votre projet professionnel ?

J’ai toujours eu l’Executive MBA en tête, je le voyais un peu comme un aboutissement. L’opportunité s’est enfin présentée à moi quand, un jour, mon entreprise de l’époque m’a proposé de suivre ce programme. Mon travail était apprécié et il entrait parfaitement en adéquation avec l’évolution professionnelle que l’entreprise voyait pour moi.

L’IÉSEG étant une école réputée (elle l’est plus encore aujourd’hui), ce programme a donc une réelle valeur. La décision de me lancer n’a pas été facile au début, puisque je savais que cela demanderait beaucoup d’investissement en termes de temps et de disponibilité. Mais je me suis souvenue d’une phrase de Richard Branson, entrepreneur britannique créateur de la marque Virgin : « Quand une opportunité se présente à vous, saisissez-la et vous trouverez le moyen de réussir ». J’ai suivi ce conseil et j’ai fait le choix de me lancer.

Avant de démarrer le programme, j’avais des attentes en termes d’acquisition de compétences techniques mais au fur et à mesure, je me suis rendu compte que ce programme allait bien au-delà du développement de connaissances pures, c’était une réelle aventure de développement personnel et d’acquisition de soft skills. Le programme est un cheminement de deux ans, qui permet de voir le monde et la société différemment, d’apprendre à mieux se connaître en sortant de sa bulle habituelle et de prendre confiance en soi.

Catherine – Comment l’Executive MBA a-t-il été construit pour permettre aux participants de répondre à leurs attentes professionnelles ?
Avec le programme, les participants travaillent sur quatre compétences-clés : l’orchestration des activités pour une performance durable, le management de l’innovation, le développement d’un état d’esprit stratégique, et le leadership positif – une méthode de management qui permet de fédérer toutes les parties prenantes autour de visions inspirantes. Cette combinaison de savoir-faire et savoir-être est la clé d’une performance durable.

De plus, l’une des particularités de notre programme est qu’il demande de travailler sur des grands projets sur des problématiques d’entreprises, qui nécessitent beaucoup d’intégration. Il y a donc une grande transférabilité entre ce qui est fait sur le programme par rapport à ce qui est attendu en entreprise.

Grâce à l’Executive MBA, les participants ont l’opportunité de sortir de leur sphère habituelle et d’explorer de nouvelles perspectives ; c’est un vrai laboratoire d’expérimentation. Ils sont amenés à rencontrer des personnes aux profils et expériences variés et peuvent ainsi tirer des leçons, apprendre des façons de faire différentes en travaillant avec des gens qui ont un point de vue différent du leur. Le programme permet une réflexion sur sa façon d’être et de faire, sur le chemin parcouru et il permet de réaliser de nouveaux liens entre compétences et expériences qui peuvent ouvrir de nouvelles perspectives – c’est un tremplin pour appréhender une nouvelle étape de sa vie professionnelle.

La crise sanitaire a été vue par certains candidats comme une source d’opportunités, c’était pour eux le moment opportun pour se lancer dans un Executive MBA. Nous observons beaucoup d’intérêt pour le programme en ce moment – les entreprises ayant vraiment besoin, en cette période de crise, de personnes qui pensent de façon systémique, différemment de leurs schémas préétablis, et utilisent des outils différents et variés afin de remettre en question leurs pratiques habituelles.

Véronique – Comment avez-vous réussi à concilier les trois aspects de votre vie (professionnelle, personnelle et étudiante) ?
Il est essentiel d’être stable dans son poste et dans sa vie personnelle avant de se lancer dans un MBA, car cela permet de se consacrer pleinement à cette nouvelle aventure, à ce retour à l’École. Pour moi, c’était le bon moment car je maîtrisais mon poste et j’étais stable dans ma vie familiale. Cela m’a permis d’entamer l’Executive MBA avec une certaine sérénité, j’étais prête à m’ouvrir à cette découverte. La deuxième année a été beaucoup plus difficile, car j’ai changé de poste. Or, une prise de poste est très prenante car il y a beaucoup de choses à intégrer rapidement pour être pleinement efficace. La bienveillance et l’entraide dont tout le monde a fait preuve au sein de la promo ont été primordiales pour ma réussite dans ce programme.

Avec l’Executive MBA, on apprend à gérer le temps et les priorités différemment, aussi bien dans sa vie professionnelle que personnelle. J’ai changé mon rapport au temps en ce qui concerne la gestion familiale et cela a été bénéfique. L’Executive MBA n’est pas qu’un diplôme, c’est une réelle aventure qui nous change profondément et nous apprend à nous concentrer sur l’essentiel.

Catherine – Comment peut-on tirer parti au mieux du programme Executive MBA ?
Déjà, il y a la question de franchir le pas, et je pense que c’est intéressant comment Veronique s’est souvenue de la maxime de Richard Branson. Pour d’autres participants c’est un cheminement plus long, car ils ou elles ne sont pas sûrs de pouvoir jongler entre leurs différents rôles, ou même de savoir comment cela les aidera. Par contre, une fois le programme entamé, ils développent des pratiques qui leur permettent de travailler plus efficacement ou de voir des synergies. Et ils se voient rapidement, de cours en cours, développer de nouvelles façons d’agir dans leurs rôles.

Un conseil donné par l’un de nos anciens participants est le suivant : « Laissez-vous transformer ». A travers ce programme, les participants s’ouvrent à la réflexion et à la remise en question des pratiques et points de vue pour pouvoir les recombiner en un tout qui convient mieux. Ce temps de réflexion leur permet d’avoir une assise plus stable, de prendre confiance en eux, et de devenir des « changemakers » encore plus impactants. Les participants développent un nouveau narratif de leur propre trajectoire, ils ont l’impression d’avoir grandi et qu’ils peuvent apporter quelque chose de nouveau.

Avec ce programme, chaque participant est exposé aux différentes manières de faire dans un environnement bienveillant, où la collaboration au sein de la promotion est primordiale. Elle permet de se sentir en sécurité pour apprendre et évoluer, sans être jugé. Chacun se remet en question soi-même, ce qui lui permet d’évoluer plus rapidement.

Et vous, Véronique, comment avez-vous valorisé votre diplôme EMBA ?
Le diplôme m’a aidée à trouver le poste que j’occupe actuellement : quand on prouve que l’on continue d’apprendre tout au long de sa carrière, que l’on sait allier EMBA et carrière professionnelle, cela démontre un certain état d’esprit et des compétences qui attirent les recruteurs. J’ai gagné en assurance pour postuler à des postes auxquels je n’aurais jamais osé postuler avant. Ce que j’ai acquis avec l’Executive MBA, je le mets en pratique tous les jours, de manière consciente ou non, que ce soit au niveau des compétences professionnelles ou des soft skills.

Pastille 60 ans de l'IÉSEG