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[Histoire de Diplômée] Sara DANES GAUTHIER : avec Jacotte Tricote, la création comme fil conducteur…

Connaissez-vous les slasheurs, ces professionnels qui cumulent plusieurs activités en parallèle ? Sara DANES GAUTHIER (diplômée du Programme Grande École en 2014) a fait ce choix plus par passion que par nécessité. Conseillère web pour une start-up basée à Zurich, elle met à profit sa créativité avec Jacotte Tricote, l’entreprise qu’elle a fondée en 2016. Une histoire de transmission née durant ses études à l’IÉSEG. Elle déroule pour nous le fil de ses dix dernières années et détricote quelques idées reçues !

Pourquoi avez-vous choisi l’IÉSEG après le baccalauréat ?
J’ai eu un coup de coeur pour l’École lors d’un salon étudiant : approche internationale, variété des associations, projets concrets, etc. Je ne regrette pas mon choix puisque j’y ai beaucoup appris, j’y ai rencontré des amis précieux et j’ai passé plusieurs mois à l’étranger. La formation généraliste que j’ai reçue m’a permis d’acquérir des compétences complémentaires, de découvrir de nombreux environnements, personnes et métiers, mais aussi d’apprendre à mieux me connaître.

Qu’entendez-vous par là ?
Les années IÉSEG aident à se découvrir à travers les cours, les rencontres et les stages. L’École n’impose rien et laisse les étudiants bâtir leur propre parcours. J’ai effectué mon stage de fin d’études en Asie pour une agence de voyage. J’ai réalisé leur site internet et leur communication visuelle et j’ai eu le déclic. J’ai trouvé un job dès mon retour et me suis installée à Genève. Depuis sept ans, je suis conseillère web pour une start-up : je rencontre des patrons de PME et des indépendants pour déterminer leurs besoins en matière de site internet, puis je les crée.

L’école a également été le point de départ de votre seconde activité : Jacotte tricote…
Oui, en fin de 5e année, j’ai réalisé un Projet de Création d’Entreprise plutôt qu’un mémoire. Une expérience passionnante puisque j’ai pu mettre en pratique ce que j’avais appris à l’IÉSEG, en étant accompagnée par des professeurs. L’aventure Jacotte Tricote (voir encadré) est née à ce moment-là, mais j’ai attendu 2016 pour la lancer, en parallèle de mon emploi. J’ai recruté des mamies, lancé le site web et je jongle depuis entre ces deux activités.

Comment s’articulent ces deux vies parallèles ?
La majorité de mon temps est consacré à mon job de création web. Je parviens à combiner des rendez-vous pro et des rencontres avec les tricoteuses pour récupérer des créations ou échanger avec elles. Le plus compliqué est de trouver du temps pour la comptabilité, on se laisse vite déborder. L’arrivée d’un petit garçon l’an dernier a nécessité de trouver un nouvel équilibre (plus question de préparer des colis à 23h) mais j’ai un patron très compréhensif, la confiance règne et je suis ravie de mes choix de vie !

Jacotte Tricote : tisser du lien

Ses grands-mères et sa mère tricotaient beaucoup pour Sara lorsqu’elle était enfant. Des années plus tard, elle a cherché comment partager et valoriser le savoir-faire de nos aînées en les mettant en relation avec des clients qui ont besoin de douceur.
Jacotte Tricote est ainsi née en 2016 et propose des pièces tricotées à la main par des super mamies (bonnets, chaussons, couvertures, etc.).
Aujourd’hui, Jacotte Tricote, c’est une dizaine de tricoteuses, une réunion par mois, des centaines de pièces commandées et surtout de nombreux liens tissés !

Cet article a été rédigé par Luna Créations pour le magazine IÉS #12, le magazine de IÉSEG Network, l’association des diplômés de l’École.

Pastille 60 ans de l'IÉSEG