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« CEO for one Month » : Cyriaque DE BEAUMONT se classe parmi les cinq finalistes de ce challenge d’exception

Depuis 2014, le programme « CEO for one Month » du Groupe Adecco offre chaque année l’opportunité unique à un(e) étudiant(e) ou jeune diplômé(e) de devenir le bras droit d’Alexandre VIROS, Président de The Adecco Groupe France, et de le suivre au quotidien pendant 30 jours. Cette année, plus de 20 000 étudiant(e)s ont ainsi tenté leur chance. Parmi eux, Cyriaque DE BEAUMONT, étudiant en Master 1, majeure Finance du programme Grande École de l’IÉSEG, a eu la chance de participer à l’épreuve finale, le « bootcamp », et s’est classé parmi les cinq finalistes. Il nous raconte son expérience.

Cyriaque, pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous expliquer comment vous avez eu l’idée de vous inscrire au programme « CEO for one Month » ?
Après avoir obtenu mon baccalauréat à l’âge de 15 ans, j’ai rapidement trouvé ma voie en intégrant l’IÉSEG. Bon communicant et de nature extravertie, un cursus en école de commerce me correspondait tout à fait. Sur le campus de l’IÉSEG, j’ai rencontré des ambassadeurs du Groupe Adecco qui ont fait une présentation du programme « CEO for one Month » que j’ai trouvé très inspirant. J’avais déjà entendu parler du « bootcamp » car il est très médiatisé, surtout sur Instagram, et j’ai eu envie de me lancer. Au moment de l’inscription, on se dit que cela va être compliqué et qu’on a très peu de chances de réussir. L’inscription était très simple et accessible à tous. Au total, il y a eu plus de 20 000 inscrits pour cette édition dont une quarantaine d’étudiants de l’IÉSEG.

Quel a été le déroulé du processus de recrutement jusqu’au « bootcamp » ?
Ce n’est pas un processus de recrutement classique, il y a beaucoup d’épreuves mais on ne nous demande ni CV, ni lettre de motivation pour postuler. La sélection est avant tout basée sur la personnalité des candidats et la manière dont ils fonctionnent dans diverses situations. Ils recherchent des profils atypiques avec un esprit entrepreneurial, curieux et faisant preuve d’humilité. Les tests que l’on passe (tests de personnalité, épreuves écrites, entretiens, travail de groupe…) visent à évaluer notre esprit analytique et critique, notre manière de raisonner, notre sens du jugement et de la réflexion, ainsi que notre esprit d’équipe. Nous sommes amenés à expliquer notre parcours, d’où l’on vient et ce qui nous amène ici. L’élimination se fait par pallier avec des épreuves toutes les deux semaines : après la première étape, nous ne sommes plus que 1 500, puis 150 et enfin 60, avant de n’être plus que 10 à se présenter au « bootcamp ». Ce qui est intéressant c’est qu’après chaque épreuve on reçoit un feedback complet de leur part, il y a donc un réel échange ; cela permet d’en apprendre plus sur soi-même et d’identifier des axes d’amélioration.

Comment s’est passé le « bootcamp » ?
Le « bootcamp » débute par deux jours intensifs d’épreuves en distanciel, mêlant interviews croisées, études de cas business, animations de réunion et épreuves humaines comme des brainstormings… et même une épreuve de jeu vidéo ! J’étais assez surpris par celle-ci car on est observés en permanence afin d’évaluer notre manière de faire des choix, notre capacité à trouver des solutions et à garder notre sang froid dans les situations stressantes. Pour l’anecdote, j’ai appris deux jours avant les épreuves en ligne qu’il allait y avoir une coupure de courant chez moi, autant dire que cela a rajouté un certain stress en amont ! A la fin de la première journée, on a également eu la chance unique de s’entretenir avec des top managers du Groupe Adecco, des personnes brillantes et bienveillantes.

A l’issue de ces deux jours, seulement cinq d’entre nous ont été sélectionnés pour passer à l’étape suivante qui consistait en une immersion en entreprise. J’ai donc eu la chance de passer une journée « vis ma vie » avec le PDG d’une grande entreprise partenaire du Groupe Adecco.

Le jour suivant, j’ai également participé à une journée d’immersion chez Humando, une entreprise du Groupe Adecco qui aide les personnes éloignées du monde du travail à se réinsérer sur le marché de l’emploi. J’ai donc rendu visite à des intérimaires sur un chantier Bouygues. Au cours de cette « épreuve », c’est notre curiosité, notre adaptabilité et la manière dont on se positionne face à différents interlocuteurs qui sont évaluées. Cette journée m’a particulièrement touché car j’y ai vu des personnes sincères et heureuses de faire ce qu’elles font. Cela m’a fait réaliser que l’aspect humain est extrêmement important dans la vie d’une entreprise, il faut que les gens soient heureux dans leur travail, il n’y a pas que l’aspect financier qui compte.

Et ensuite ?
A la suite de ces quatre jours intensifs, on passe à l’épreuve du Grand Oral devant un jury de cinq CEO d’entreprises partenaires du Groupe Adecco. Même si je n’ai pas gagné l’épreuve finale, je suis plus que satisfait d’être arrivé jusque-là. C’était une aventure très enrichissante et j’ai beaucoup appris grâce aux feedbacks que j’ai reçus après chaque étape. Ceux-ci permettent de se mettre dans une dynamique d’amélioration constante tout au long du processus. On apprend à être la meilleure version de nous-même. Grâce aux nombreux feedbacks, je connais mes points forts sur lesquels je peux m’appuyer (leadership et authenticité) et les axes à améliorer (mon côté parfois trop scolaire et mon sens de l’écoute).

Au final, toutes les épreuves passées permettent de créer un vrai lien avec le Groupe Adecco car ils nous ont suivis pendant plusieurs semaines. Ce concours leur permet d’avoir une connaissance approfondie des candidats, et nous permet à nous aussi en tant que candidats, de mieux nous connaître et connaître l’entreprise. J’ai pu tisser des liens précieux avec le Groupe Adecco et je suis certain que l’aventure avec eux ne fait que commencer.

Pastille 60 ans de l'IÉSEG