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Elina crée « Urone » pour donner de l’impulsion aux entrepreneurs

Elina, étudiante en cycle Master en apprentissage « Digital Marketing & Innovation » du Programme Grande École IÉSEG sur le campus de Paris- La Défense, a développé une réelle passion pour l’accompagnement des entrepreneurs dans leur développement. Elle a ainsi été sélectionnée par le programme The Break pour les femmes entrepreneures, financé par l’Union Européenne, grâce auquel elle s’est rendue à Madrid pendant un mois.

Découvrons ensemble le portrait de cette jeune femme talentueuse et ambitieuse, et de son projet entrepreneurial nommé « Urone ».

Comment votre aventure entrepreneuriale a-t-elle commencé ?

Je suis partie en échange en Equateur pendant six mois en 2019. Là-bas, j’ai rencontré des ingénieurs qui avaient leur propre entreprise d’ingénierie électronique et qui avaient toujours de supers idées de produits / services, mais cela ne marchait jamais lorsqu’ils les commercialisaient. En analysant un peu la situation, j’ai réalisé que le problème principal était lié au marketing et aux techniques de commerce qu’ils ne maîtrisaient pas. Sachant que j’avais déjà trois ans d’études à l’IÉSEG à mon actif, j’ai décidé de les aider bénévolement pour qu’ils apprennent à mieux se positionner, négocier, etc… Les résultats ont vite été au rendez-vous et les personnes ont été très satisfaites de mon travail. Quand je suis rentrée en France, j’ai décidé de continuer sur ma lancée en accompagnant des proches et, petit à petit, mon réseau s’est étendu. Ainsi, j’ai aidé des entrepreneurs au profil très différent : un artiste-peintre, un ingénieur, une cavalière qui lance sa boutique d’équitation, un musicien… Les points bloquants sont d’ailleurs souvent les mêmes, quel que soit l’activité : comment bien se vendre ? comment designer un bon business model pour assurer sa croissance ?

Je me suis rendu compte que j’adorais aider les entrepreneurs à se développer et à grandir dans leur écosystème, c’est ce qui a du sens pour moi. Au vu des demandes de plus en plus fréquentes que je recevais, et des résultats positifs que j’arrivais à obtenir, j’ai pris conscience qu’il était temps pour moi de développer mon propre business model. J’ai ainsi créé « Urone ».

Et justement, quel est votre business model aujourd’hui ?

Comme je le disais, mon objectif est d’aider les entrepreneurs à se développer au sein de leur écosystème. J’ai d’ailleurs distingué trois types d’écosystèmes. Les start-ups, que je vais aider directement sur les thématiques business et marketing. Les grandes Écoles, que je vais aider pour assurer un meilleur accompagnement de leurs étudiants entrepreneurs et proposer une expérience mieux adaptée aux étudiants qui entreprennent durant leur cursus. Enfin, les entreprises, où je vais m’intéresser aux problématiques d’intrapreneuriat et d’innovation. Depuis le début d’année, j’ai déjà accompagné une vingtaine de start-ups, et je viens tout récemment de signer pour un projet important avec mon École de cœur : l’IÉSEG. Ce partenariat assoit la volonté de l’École d’aller plus loin en termes d’accompagnement et de valorisation des étudiants entrepreneurs sur les deux campus.

Pourquoi le nom « Urone » ?

C’est un nom dérivé du mot « neurone », pour représenter la connexion qui déclenche l’action. C’est très représentatif de la manière dont je fonctionne et de ce que j’apporte à mes clients et partenaires.

Vos études à l’IÉSEG vous ont-elles aidée pour bâtir « Urone » ?

L’École et mon choix de Master ont eu un impact considérable sur mon parcours et mon avenir professionnel. L’ampleur de ce que tout cela m’a apporté est inimaginable. Je pense que ce qui est vraiment important pour forger sa carrière professionnelle, ce sont les personnes qui croisent notre chemin. Au cours de mon cursus à l’IÉSEG, j’ai eu la chance d’avoir des professeurs brillants qui m’ont énormément appris, et cela m’a motivé d’autant plus pour la suite. A vrai dire, j’en ai même un pincement au cœur à l’idée de quitter l’École. Le fait d’avoir rencontré ces professeurs si inspirants, aux parcours extraordinaires, m’a ouvert le champs des possibles. Le master en alternance en « Digital Marketing & Innovation » m’a, en effet, ouvert les yeux sur tout ce que je pouvais faire par la suite, vers quoi je pouvais m’orienter… Evidemment, il y a des cours qui m’intéressent plus que d’autres, mais cela permet aussi d’identifier clairement ce vers quoi je veux me tourner ou non.

Vous êtes ambassadrice de l’IÉSEG au sein du Babson Collaborative Student Network (BCSN), pouvez-vous nous en dire plus ?

En effet, à la suite d’une demande de Tiago RATINHO, professeur en entrepreneuriat et innovation à l’IÉSEG, et après un processus de sélection rigoureux, je suis devenue ambassadrice IÉSEG au sein du Babson Collaborative Student Network. Ce réseau est exclusivement constitué d’étudiants entrepreneurs venant des quatre coins du monde. J’ai notamment rencontré des personnes originaires de Colombie, du Chili, du Canada, et de différents pays d’Asie. C’est un réel levier d’inspiration car nous sommes amenés à rencontrer des jeunes qui sont très actifs à différents niveaux, notamment gouvernemental et associatif. Je suis heureuse de faire partie de ce réseau qui me permet de rencontrer de vrais changemakers qui œuvrent pour une société meilleure, qui font les choses pour les autres, à l’image de l’IÉSEG.

Un conseil pour une personne souhaitant entreprendre ?

Pour moi, entreprendre c’est avant tout être dans l’action, faire des choses. L’échec, c’est de ne pas faire. Il faut tester, commettre des erreurs, pour apprendre et trouver sa voie. Je pense qu’il est primordial de trouver ce qui nous fait sens et d’y mettre toute son énergie. Les gens qui se démarquent sont ceux qui agissent. Malheureusement, en France nous n’avons pas vraiment la culture de l’échec. En effet, l’échec est vu de manière négative, ce qui met la barre encore plus haute pour les entrepreneurs car la pression est d’autant plus élevée. D’autre part, je pense que l’on a trop sacralisé le terme « entrepreneur », qui fait souvent référence à de grands noms comme Elon Musk, par exemple. Pour moi, « entreprendre » c’est tout d’abord identifier un problème et y apporter une solution, il ne s’agit pas forcément de devenir riche et célèbre. L’entrepreneuriat, c’est un état d’esprit.

A propos de Urone

Visitez le site internet pour en savoir plus : https://urone.eu/

Pastille 60 ans de l'IÉSEG