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“Le French Biscuit” : la gourmandise made in France, par une diplômée de l’IÉSEG

Co-fondé par Alix DE LA BASTIDE (diplômée du Programme Grande École de l’IÉSEG en 2008) et l’une de ses amies de lycée, « Le French Biscuit » a vu le jour en 2017. Depuis, ce petit beurre personnalisable fait vibrer les papilles des plus gourmands. Fort de son succès, qui s’est construit notamment par le biais du bouche-à-oreille, « Le French Biscuit » a su convaincre les consommateurs. Particuliers comme entreprises, tous y voient l’opportunité de marquer les esprits lors d’une occasion spéciale (anniversaire, fête des mères, séminaire, salon…). Nous avons rencontré Alix pour découvrir l’histoire du « French Biscuit », dont la réputation n’est plus à faire, et parler de son évolution depuis ses débuts.

Le French biscuit fondatrices
Alix DE LA BASTIDE et Coline DELMAS, fondatrices du “French Biscuit”

Dites-nous, comment est né “Le French Biscuit” et qu’est-ce qui a fait son succès selon vous ? Comment vous êtes-vous démarqués de la concurrence ?

Je pense que « Le French Biscuit » a su se démarquer grâce à notre engagement envers la qualité et l’authenticité. L’idée est née du désir de retrouver les saveurs des biscuits artisanaux de notre enfance, qui étaient devenus introuvables dans les rayons. Nous avons choisi de nous concentrer sur la qualité des matières premières sélectionnés et sur l’utilisation de produits locaux lorsque cela est possible. Cette approche nous a permis de nous démarquer sur un marché saturé, mais qui ne répond pas toujours aux attentes du consommateur, tant en termes de goût que de qualité nutritionnelle. Nous proposons donc des biscuits personnalisés, qui offrent une expérience gustative à la fois amusante et haut de gamme. L’avantage de notre biscuit, c’est qu’il fait sa promotion lui-même… Les gens goûtent, et ils adhèrent ! Et surtout, ils en parlent autour d’eux.

Le French Biscuit
Le French Biscuit

Comment « Le French Biscuit » s’est-il développé jusqu’aujourd’hui, et comment avez-vous géré cette croissance ?

« Le French Biscuit » a connu une croissance significative depuis sa création en 2017. Nos débuts ont été marqués par un démarrage rapide. Nous avons commencé modestement dans un laboratoire de cuisine partagé, en utilisant… une machine à lasagnes pour nos premières productions ! Nous faisions tout nous-mêmes, Coline et moi. La reconnaissance est venue rapidement grâce au bouche-à-oreille et les premières commandes ont suivi dès les premiers mois d’ouverture.

Lorsque nous avons reçu notre première grosse commande, nous avons réalisé qu’il fallait absolument passer au niveau supérieur et investir dans une machine professionnelle et plus appropriée. Cela demande un investissement financier assez conséquent, mais nous en avions réellement besoin pour satisfaire aux demandes de nos clients. Nous avons également commencé à recruter des salariés pour la production et la post-production (3 personnes à temps plein), ce qui nous a permis de nous libérer du temps, Coline et moi-même, pour nous concentrer sur les dimensions stratégiques et commerciales de l’entreprise.

Avez-vous eu besoin d’adapter votre business model en cours de route ?

Après un démarrage rapide et réussi, nous avons rencontré nos premières difficultés avec l’impact de la pandémie de COVID-19. Nous avons effectivement dû nous adapter, notamment d’un point de vue stratégique, en nous concentrant sur les revenus récurrents grâce aux épiceries fines et aux concept stores, plutôt que de miser exclusivement sur l’événementiel. Cela nous a permis d’avoir une meilleure stabilité financière pour nous pérenniser et faire face à la période de crise liée à la pandémie.

Le French Biscuit
Le French Biscuit

Qu’est-ce que vous visez aujourd’hui, et pour la suite ?

Désormais, nous souhaitons nous lancer sur le développement de nouveaux marchés à l’international, notamment au Japon, en Corée du Sud et aux Etats-Unis, qui semblent être des terres d’opportunités, propices à notre développement. C’est, entre autres, grâce aux salons professionnels, que nous avons noué des liens avec des acheteurs outre-mer. En effet, la rencontre en personne permet de faire goûter notre produit en live. Puisque celui-ci est apprécié dans la grande majorité des cas, notamment pour son côté gourmand et raffiné à la fois, « à la française », et sa petite touche d’humour, il n’a pas trop de mal à séduire les futurs clients.

Nous allons également déménager nos locaux très bientôt, car nous avons besoin de plus d’espace pour pouvoir répondre à la demande croissante. Cela nous permettra aussi d’investir dans de nouvelles machines plus imposantes, afin d’accroître notre capacité de production. Même si nous envisageons une croissance importante, nous allons, avant toute chose, continuer de nous concentrer sur la qualité et l’authenticité qui ont fait le succès de notre cher « French Biscuit ». Nous prévoyons également de développer de nouveaux produits, car nous n’avons pas sorti de nouveautés ces deux dernières années… mais ça ne saurait tarder, même si je dois garder le secret pour le moment !

Le French Biscuit
Le French Biscuit

« Le French Biscuit » est donc une « success story » ?

Malgré les défis rencontrés en cours de route, nous avons réussi à maintenir le cap grâce à notre engagement envers la qualité et la satisfaction client. Alors, je dirais que la réponse est oui ! Notre capacité à nous adapter rapidement aux changements du marché et à saisir de nouvelles opportunités nous a permis de toujours rebondir et de prospérer dans un secteur hautement concurrentiel. Je suis très fière de ce que nous avons accompli jusqu’à présent, et je suis impatiente de voir ce que l’avenir nous réserve.

Qu’est-ce qui t’a menée vers « Le French Biscuit » depuis ta sortie de l’IÉSEG en 2008 ?

Disons que j’ai toujours eu l’entrepreneuriat dans un coin de ma tête. Lorsque j’étais salariée, je me suis investie dans une association qui s’appelle « Entreprendre pour Apprendre », où j’encadrais des groupes de jeunes qui avaient pour mission de créer leur propre entreprise. Cette démarche d’accompagnement allait du stade de l’idée initiale, jusqu’à la mise en application. Je trouvais cela passionnant, et je me suis dit qu’il fallait un jour que je me lance moi-même dans une aventure entrepreneuriale. J’ai monté une première entreprise qui n’a pas fonctionné, puis j’ai co-créé « Le French Biscuit ».

Pastille 60 ans de l'IÉSEG