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Chanter devant plus de 3 000 personnes au Palais des Congrès de Paris : le défi relevé par Eloïse COMPERE, étudiante à l’IÉSEG  

Etudiante en cycle master du Programme Grande École à l’IÉSEG, Eloïse COMPERE est passionnée de musique depuis toute petite, et jongle habilement entre sa vie étudiante et le chant. Aujourd’hui, elle partage avec nous son expérience inoubliable sur la scène du Palais des Congrès de Paris, à l’occasion de la Cérémonie de Remise des Diplômes de l’École en juin, et plus globalement, son vécu en tant qu’artiste au sein d’une école de management. 

Eloïse COMPERE ©IÉSEG

Eloïse, comment as-tu débuté dans la musique ? 

J’ai toujours été passionnée par la musique, et j’ai débuté en apprenant le solfège et la guitare vers l’âge de huit ans. Mais je me suis très vite rendu compte qu’en fait, ce que j’aimais vraiment, c’était chanter. Alors, j’ai choisi de me concentrer uniquement sur le chant. Au début, je chantais dans ma chambre, mais tout a changé quand j’ai rejoint l’IÉSEG. J’y ai rencontré d’autres passionnés de musique qui m’ont ouvert la voie, en me montrant qu’il était possible de chanter devant un public sans être une véritable bête de scène. Depuis, je m’entraîne régulièrement pour m’améliorer en chant et je m’accompagne parfois à la guitare ou au piano. J’écris très peu car j’aime beaucoup faire des reprises de chansons déjà existantes. Je prends aussi beaucoup de plaisir à m’associer avec d’autres musiciens pour des événements, comme ce fut le cas en juin à l’occasion de la Remise des Diplômes de l’École. De manière générale, je suis plutôt attirée par le style pop/rock et le jazz, mais je suis très ouverte et aime aussi travailler sur tous les types de musique. 

Parle-nous de ton expérience au Palais des Congrès de Paris : comment as-tu vécu cette performance devant un si grand public ?

Monter sur scène au Palais des Congrès, cela a été une expérience incroyable ! C’était la première fois que je jouais devant autant de personnes (plus de 3 000 !) et devant un public assis, ce qui est très différent. Le ressenti n’est pas le même pour l’artiste. Jusqu’à présent, je ne m’étais jamais produite devant un public de plus de 300 personnes. Mais finalement, le plus grand challenge n’était pas tant le nombre de personnes présentes dans les gradins, mais plutôt l’immensité de la salle pour l’acoustique et la manière dont on s’entend sur scène. C’est très différent de la manière dont on s’entend dans une petite salle. J’ai senti une montée de stress lorsque j’ai découvert la scène à l’occasion de la répétition finale, la veille de l’événement, mais l’adrénaline a pris le dessus lorsque je suis montée sur scène pour le spectacle. Et tout s’est bien déroulé ! A vrai dire, je ne demande que ça de pouvoir chanter dans des salles différentes et repousser mes limites.

A quoi ressemble la préparation pour un événement de cette ampleur ? 

Dans mon cas, je dirais qu’il s’agit de beaucoup d’adaptation ! J’ai chanté accompagnée de trois musiciens, dont 2 étaient également étudiants à l’IÉSEG. J’en connaissais déjà certains, mais nous n’avions encore jamais ou très peu joué ensemble. De plus, la moitié du groupe habitait à Lille et l’autre à Paris… C’était donc très compliqué de trouver des disponibilités pour répéter ensemble. Nous n’avons, finalement fait que 2 répétitions ensemble avant le concert : l’une avec seulement une partie du groupe et la répétition finale avec le groupe au complet. Nous nous étions bien mis d’accord, en amont, sur les morceaux que nous allions jouer et que nous devions travailler chacun de notre côté, pour les assembler la veille de l’événement. Et cela a très bien marché ! 

Eloïse COMPERE ©IÉSEG

Eloïse, comment se sent-on en tant qu’artiste à l’IÉSEG ? 

Personnellement, je le vis très bien car il y a une vraie communauté d’étudiants passionnés par l’art sous toutes ses formes au sein de l’École, et des associations dédiées. D’autre part, les opportunités ne manquent pas de se produire sur scène lors d’événements divers organisés tout au long de l’année, comme lors du Challenge RSE de IÉSEG CONSEIL Lille par exemple. Des étudiants de l’École avaient même produit un album (Echoes), pendant le confinement et entièrement enregistré à distance… On a donc énormément d’opportunités pour se réaliser en tant qu’artiste à l’École. 

Comment jongles-tu entre les études et ta passion pour la musique ? 

C’est un équilibre délicat, car je veux réussir dans les deux domaines. L’IÉSEG m’a offert de nombreuses opportunités pour m’épanouir musicalement, notamment en rencontrant d’autres passionnés de musique. Cependant, il faut aussi être réaliste : poursuivre une carrière artistique et réussir dans la musique est très difficile. Je reste donc concentrée sur mes études tout en faisant vivre ma passion dès que j’en ai l’occasion. Bien que mes parents adorent l’art et soient contents que je m’épanouisse dans la musique, ils sont très terre à terre et m’ont toujours poussée à aller jusqu’au bout de mes études et obtenir mon Master, afin d’être sûre de pouvoir avoir un métier stable en parallèle de ma passion. Ce qui est une très bonne chose selon moi.  

Comment envisages-tu ton avenir professionnel ? 

Après mes études à l’IÉSEG, j’aimerais idéalement me diriger vers un métier combinant mes compétences artistiques et mes compétences en management et stratégie acquises grâce à l’IÉSEG, afin d’être au plus proche de ma passion. Mais nous verrons bien ce que l’avenir me réserve ! 

Un petit mot pour la fin ? 

Si une personne qui aimerait se lancer en tant qu’artiste lit cela, j’aimerais lui conseiller de garder en tête qu’être un(e) artiste ce n’est pas avoir du talent : c’est du travail ! Le talent que l’on perçoit chez quelqu’un est en fait le résultat du travail fourni par cette personne. Il ne faut donc pas hésiter à se lancer dans cette quête de son propre talent même si on pense ne pas en avoir au premier abord, tant que l’on est prêt à travailler dur et avec constance. 

Les musiciens de la Remise des Diplômes ©IÉSEG
Pastille 60 ans de l'IÉSEG