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Le Projet Création d’Entreprise, un accompagnement sur-mesure pour les étudiants entrepreneurs de l’IÉSEG

Aujourd’hui plus que jamais, l’esprit d’entreprise est essentiel pour favoriser l’innovation et créer des emplois. Fondée sur la théorie et soutenue par les meilleures pratiques, l’IÉSEG offre à ses étudiants entrepreneurs une occasion unique d’explorer le monde de la création d’entreprise.

Grâce à des contenus de pointe, des témoignages et des expériences pratiques et la présence d’un incubateur sur les 2 campus de l’École, les étudiants de l’IÉSEG sont ainsi initiés à l’entrepreneuriat dès leur cycle Bachelor, et peuvent ensuite se spécialiser en entrepreneuriat et innovation dès leur cycle Master ou en s’inscrivant au MSc in Entrepreneurship & Innovation, mené en partenariat avec Loughborough.

©Barbara Grossmann

Enfin, pour accompagner les étudiants qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale en fondant leur start-up, l’IÉSEG leur offre la possibilité de remplacer leur mémoire de fin d’étude ou leur Projet de Consulting par un Projet de Création d’Entreprise. Pilotés par Maria Rita MICHELI, professeur de Stratégie à l’IÉSEG, ces Projets permettent aux étudiants de construire le business plan de leur future entreprise qu’ils présenteront ensuite à un panel de professeurs et de professionnels experts en entrepreneuriat.

En 5 ans, près de 200 étudiants ont ainsi choisi de se lancer dans un Projet de Création d’Entreprise, avec à la clé de beaux succès comme Bredouille (une boutique en ligne de vêtement reprenant le thème de la pêche à travers un univers jeune et branché afin de démocratiser ce loisir qui souffre d’une mauvaise image), ou encore The Art Cycle (une start-up qui place l’art au cœur de l’économie circulaire).

Pendant le semestre que dure le Projet de Création d’Entreprise, les étudiants, qui ont été sélectionnés après étude d’une synthèse de leur idée d’entreprise sont très encadrés. Ils sont suivis par un superviseur académique pour la partie business plan et montage du projet et par un mentor pour la dimension financière, et sont en contact régulier avec l’Incubateur IÉSEG via des workshops, des mises en relation… A la fin du semestre, les étudiants seront évalués sur trois dimensions fondamentales : la dimension innovante du projet ou de l’entreprise, la qualité du business plan et la qualité de la présentation réalisée devant des professeurs et des professionnels du monde de l’entrepreneuriat, le pitch étant en effet un exercice incontournable pour toute start-up lors de sa recherche de financement ou de partenaire.

©Barbara Grossmann

Maria Rita MICHELI, pilote des Projets de Création d’Entreprise, explique : « Les étudiants sont très motivés à se lancer dans un Projet Création d’Entreprise (PCE) parce qu’il leur donne la possibilité de mettre en œuvre toutes les notions d’entrepreneuriat apprises pendant leurs années à l’IÉSEG. Chaque année, le nombre de candidatures augmente, notamment d’étudiants qui ne sont pas inscrits dans la filière Entrepreneuriat. Cela montre que l’intérêt pour l’entrepreneuriat est transversal à l’IÉSEG et que la possibilité de développer un business plan pendant six mois est très attractive. Les étudiants comprennent l’importance d’être en contact avec des professionnels (entrepreneurs, consultants, etc.) pour partager avec eux leurs idées, leurs doutes, leurs attentes… Pour nous, professeurs, l’échange avec les étudiants est très stimulant. Les projets développés depuis le début du programme PCE sont très variés : création d’applications, de labels de musique, de restaurants, de marques de vêtements durables et bien d’autres. Beaucoup sont devenus des entreprises performantes, qui ont évolué avec le temps. À mon avis, le PCE représente un élément fondamental de la Vision de l’IÉSEG pour pousser les étudiants à se dépasser, à trouver leur chemin, à se fixer des objectifs ambitieux et les atteindre. »

Matthieu CIRIER est étudiant en dernière année (Master 2) du Programme Grande École et a choisi le Projet de Création d’Entreprise plutôt que de réaliser son mémoire de fin d’étude. « J’ai tout de suite été attiré par l’aspect pratique du PCE. Entrepreneur dans l’âme, j’ai toujours voulu créer une entreprise et j’ai donc saisi cette opportunité pour pouvoir travailler sur mon projet entrepreneurial tout en validant un impératif académique. J’ai créé Mooov’, une application pour trouver un partenaire sportif en fonction de critères précis, définis par l’utilisateur. Cette application mobile enregistre les performances, suggère des parcours d’entraînement, propose un accompagnement personnalisé sur la nutrition et inclut une partie « social media » pour partager avec ses amis ses performances, ses disponibilités ou encore s’inscrire à des challenges. Le PCE est une expérience extrêmement enrichissante tant sur le plan personnel que professionnel. J’ai notamment été amené à formaliser les aspects financiers, marketing, organisationnels, techniques et fonctionnels de mon projet. J’ai construit mon business plan étape par étape, accompagné et conseillé par des experts et des professeurs de l’IÉSEG engagés et intéressés par mon projet, qui m’ont apporté leur regard critique et constructif. Enfin, et c’est pour moi un élément majeur du PCE, je n’étais pas dans une logique de rendre un mémoire simplement pour valider mon diplôme : j’étais bien dans un objectif de construire un business plan qui saurait convaincre des investisseurs de me soutenir et de m’accompagner dans mon projet de création de start-up ».

Baptiste LIEUTAUD suit, lui, la majeure Entrepreneuriat & Innovation au sein du Programme Grande École, avec l’envie de créer une entreprise protégeant et valorisant les forêts françaises. « Le PCE a été une très bonne opportunité de confronter mon idée à la réalité de la création d’une entreprise tout en ayant l’obligation de suivre le cadre et la rigueur nécessaires pour la rédaction d’un mémoire. Le projet Share’Man, sur lequel j’ai travaillé avec mon frère Henri, repose sur l’envie de rendre l’investissement dans nos forêts plus liquide et plus accessible au grand public, via l’implémentation de la blockchain pour certifier les titres de propriétés des parcelles de forêts. Cette technologie permet l’achat et la revente des droits de propriété en une fraction de seconde. Mon tuteur de mémoire a été exceptionnel et s’est rendu très disponible pour me partager toute son expérience entrepreneuriale pour m’accompagner dans la rédaction de mon business model. J’ai énormément appris sur le travail de fond préalable à la création d’une entreprise mais également sur la forme attendue lorsque l’on souhaite pitcher son projet à de futurs partenaires ou à des investisseurs. Le PCE m’a conforté dans l’idée que mon projet est pertinent tout en m’ouvrant les yeux sur des problématiques que je n’avais pas anticipées. Je suis vraiment très heureux et reconnaissant envers l’IÉSEG d’avoir eu cet accompagnement pour pousser au maximum mon projet ». 

Pastille 60 ans de l'IÉSEG