Témoignage

Thomas QUARTIER

Executive MBA / Promo 2019

Principal Lean-Agile Consultant, CAPGEMINI

France

Avant de rejoindre l’IÉSEG pour faire l’Executive MBA, j’étais ingénieur en systèmes d’information, diplômé de l’université de technologie de Troyes. J’ai travaillé pendant 18 ans chez PSA Peugeot Citroën. J’étais alors à mi-carrière et j’ai décidé de prendre le temps de réfléchir en prenant une année sabbatique. Durant cette année, je voulais reprendre mes études et je me suis intéressé aux différents MBA, j’ai alors choisi l’Executive MBA de l’IÉSEG.

Je voulais repartir sur de l’académie, de la compréhension de nos sociétés, nos entreprises et c’est ce qui m’a plu dans l’Executive MBA de l’IÉSEG, qui est proposé sur un axe de développement de futurs cadres capables de changer des éléments, changer des choses, d’innover, tout en, pourquoi pas, construisant des entreprises. J’ai trouvé que ce côté d’inclusion dans la société qui est en pleine perturbation, en plein changement, en pleine numérisation correspondait à mes attentes et ça a été le cas : le programme m’a vraiment plu.

Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce cursus fut ma capacité à réapprendre, j’étais beaucoup basé sur mes acquis et j’avais trop tarder à aller chercher de nouveaux savoirs, donc cela m’a remis dans une position d’apprenant. Je me suis aperçu que l’apprentissage tout au long de notre vie est vraiment quelque chose de réel que j’avais mis de côté. Ensuite, la capacité à prendre de la hauteur, avoir une vue complète, systémique, sur différents enjeux techniques, environnementaux, sociétaux. Et grâce à tout cela, la capacité à bien redéfinir mon projet de carrière puisqu’à ce moment-là, j’étais trop centré sur les technologies.

Les cours étaient un peu difficiles au début mais ils m’ont appris à me baser sur des connaissances académiques. Je me rappelle plus particulièrement d’un électif sur la philosophie. J’étais un peu fâché avec celle-ci à l’époque et cela m’a réconcilié avec.

L’Executive MBA m’a permis de découvrir des personnes tout à fait différentes. J’étais à ce moment-là très enfermé dans le monde de l’informatique, de l’automobile, de l’ingénierie et là je me suis retrouvé à travailler, collaborer avec des personnes qui venaient vraiment d’horizons différents. Ce qui m’a marqué également furent les 2 voyages, un en Afrique du Sud et un autre à San Francisco qui nous a permis de vraiment découvrir cet écosystème créatif de la Silicon Valley entre l’académique, les start-up et les entreprises. C’était extrêmement intéressant de découvrir ce contexte et cet environnement-là.

Lorsque l’on débute le programme, on nous précise bien que pour relever le challenge d’aller au bout des 2 années, il faut s’organiser et j’ai eu la chance de pouvoir faire le premier semestre complètement libre d’activité professionnelle salariée. Puis, j’ai assez rapidement retrouvé un nouveau challenge et je suis donc rentrée chez Capgemini au début du 2ème semestre où j’ai négocié avec mon nouvel employeur pour avoir du temps pour réaliser mon Executive MBA. Cela reste néanmoins des week-end à travailler à un rythme certain. Il faut être méthodique, structuré, voire parfois industriel dans la prise de note, la préparation des cours. Je l’étais un peu à la base et là j’ai grandement renforcé ses compétences de ce côté-là. Une fois que le rythme était pris, ça allait bien.

J’ai pu récolter les fruits de mon Executive MBA pendant le programme puisque celui-ci m’a aidé à négocier mon nouveau poste chez Capgemini, alors que je n’avais même pas encore terminé le programme.

Aujourd’hui, je continue sur le plan de carrière que je me suis défini et ce que je fais chez Capgemini est directement lié à ce que j’ai décidé lors de mon premier semestre de l’Executive MBA. Dès le premier semestre, on apprend à se remettre en question, à réfléchir à ce que l’on veut véritablement.

Mon conseil pour un futur étudiant serait de se lancer dans ce programme franchement, sans trop se poser de questions car au bout du compte, c’est vraiment une belle expérience. Grâce à ce diplôme, on se crée une belle opportunité pour la suite mais ça ne fait pas tout, il faut vraiment avoir un projet et l’envie d’aller jusqu’au bout.

Publié le : 24 mai 2022

Pastille 60 ans de l'IÉSEG